Le marché boursier est un véritable temple spéculatif. Chaque grande décision et chaque événement influent sur les cours des actions et des finances. Bien qu’étant un lieu où des milliards de dollars circulent à chaque instant, le marché financier comporte également de nombreux risques. Il est alors essentiel de ne pas se focaliser uniquement sur les avantages du milieu, de comprendre également tous les enjeux. Cet article évoque les risques du monde boursier.
Le risque du marché
Il est lié à la volatilité du cours des actifs et des valeurs financières. On dénombre trois sous-catégories de risque du marché. Nous avons le risque de taux qui concerne autant les produits à taux fixe et variable. Il s’agit d’une réévaluation à la hausse du taux d’intérêt entre la date de prise d’engagement et celle d’échéance. Ensuite, nous avons le risque de change qui est lié à la variation du prix des devises. Elle impacte aussi bien les créances, les investissements et les dettes libellées en devises. Et enfin, le risque d’action ou de variation du cours. Ce risque concerne la perte de valeur d’une action ou d’un titre entre la date d’achat et celle de revente des actions. Il est causé par la dégradation du marché ou de la situation de l’émetteur.
L’effet de levier
L’effet de levier permet d’amplifier votre capital de départ afin de pouvoir investir plus que vous ne pouvez. On pourrait décrire la situation comme si les courtiers prêtaient de l’argent aux traders pour que ces derniers puissent investir beaucoup plus sur le marché financier. Plus il est grand, plus l’effet de levier permet d’investir et d’augmenter vos gains de façon considérable. Mais attention !! Autant il peut multiplier les gains, autant il peut multiplier les pertes.
Avec un effet de levier élevé, une légère variation du cours d’une action pourrait rendre négatif votre compte trading. Trader dans ce cas est semblable à un jeu de « pile ou face » ou de « casino ».
Le risque de liquidité
Le risque de liquidité se traduit par l’incapacité d’un investisseur d’acquérir les actions qu’il désire, soit à cause d’une très forte affluence des acheteurs soit d’une disponibilité en quantité insuffisante d’action. Chez le vendeur, le risque de liquidité est l’incapacité de libérer ses actions, car elles ne génèrent que trop peu de liquidité. L’entreprise ne peut donc pas remplir ses obligations financières.
Chez les banques, ce risque se traduit par l’incapacité à faire face à un retrait massif d’argent de la part de ses clients.
Le risque de contrepartie
Il est relatif à l’incapacité d’une contrepartie d’être en mesure d’honorer ses engagements. Le désistement de la contrepartie peut être juste une hypothèse ou un fait vérifié. Ce risque comprend le risque de crédit et le risque de livraison.
Le risque de crédit
Le risque de crédit ou de signature est la perte enregistrée lors d’une opération suite à la défaillance de la contrepartie. Le risque de crédit est évoqué en cas de perte de fiabilité du débiteur ou d’incertitude liée au taux de recouvrement postérieur. Les pertes enregistrées équivalent à la somme restante non soldée du capital + la valeur du taux d’intérêt.
Dans le cas d’une transaction hors bilan (option ou swap), les pertes sont égales à la somme que débourserait une banque pour racheter les pertes engendrées par la contrepartie.
Le risque de livraison
Le risque de livraison existe tant qu’il y a échanges simultanés de devis. Lorsque deux entreprises avec des devises différentes sont amenées à effectuer des transactions entre elles, l’opération doit avoir lieu de façon simultanée. La fluctuation du cours des devises pourrait entraîner des pertes chez au moins une des deux parties si l’opération a lieu en cas de non-simultanéité des transferts. Le risque peut être également dû à un décalage horaire. Il n’existe que dans un intervalle de 24 à 48 h.